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2e campagne 

Pour sa 2e campagne, La Fondation avait pour objectif de récolter 1 million de dollars entre 1993 et 1996.

Avec cette somme La Fondation entendait :

  • Faire l’acquisition d’une table de radiofluoroscopie

  • Aménager la salle polyvalente pour les usagers des soins prolongés

  • Instaurer un programme de soins palliatifs

2e campagne : Pour ma santé, j'ai donné, j'ai reçu... JE CONTINUE!

Grâce à sa première compagne en 1990, qui avait permis de récolter plus de 2,4 million de dollars, La Fondation avait fait l’achat d’un scanner, permis l’implantation de la médecine nucléaire et la construction d’une maison d’accueil.

Pour sa 2e campagne, La Fondation avait pour objectif de récolter 1 million de dollars entre 1993 et 1996.

Avec cette somme La Fondation entendait :

  • Faire l’acquisition d’une table de radiofluoroscopie,

  • Aménager la salle polyvalente pour les usagers des soins prolongés

  • Instaurer un programme de soins palliatifs.

Le lancement s’est fait le 14 avril 1993. Jacques Blouin, président d’honneur de la campagne disait : « C'est avec enthousiasme que je m'engage dans l'actuelle campagne qui permettera sans nul doute, au bout du chemin, de sauver des vies. »

Le président de la campagne était Jean-Pierre Maltais.

Voici quelques faits importants :
 

Le 9 juillet 1993 avait lieu la 2e Journée de Golf durant laquelle la sexologue et chroniqueuse Claire Bouchard a donné une conférence. Nous avons récolté 14 995 $ lors de cette journée.
 

Le 8 août 1993 à Port-Cartier, c'est un canard nommé « Julie » de Lise Ward, de Longue-Pointe-de-Mingan, qui gagne la 4e course des canards. Pour l’occasion plus de 1 000 personnes s’étaient amassés le long de la rivière pour regarder les 10 000 canards suivre le courant. La Fondation récoltera 38 505,29$ pour cette édition.
 

Le 5 décembre 1993, on a inauguré la maison d'accueil Richelieu, qui faisait partie de la 1ere campagne de souscription de 90-93. Erigée au coût de 425 000 $, elle pourra héberger 8 personnes par jour, grâce à 4 chambres et 4 appartements studio. Cette maison est toujours encore aujourd’hui un élément important de notre communauté. Le 14 septembre 2023 on a d’ailleurs fêté les 30 ans de la Maison. « L’événement visait surtout à rendre hommage aux membres de la Fondation de l’Hôpital de Sept-Îles et de l’équipe de direction de l’Hôpital qui, en 1993, avec la collaboration du Club Richelieu, ont contribué à mettre sur pied cette maison d’hébergement dont un très grand nombre d’usager.ères du Centre de santé et de services sociaux de Sept-Îles et membres de leur famille ont pu bénéficier depuis », mentionne l’organisme sans but lucratif.

Le 8 juillet 1994 a eu lieu la 3e Journée de Golf sous le thème « Tout d’un coup j’irais à Munich » puisque le premier prix est un voyage Sept-Îles-Munich. Et c’est Avit Ouellet qui a gagné ce voyage. Monsieur Louis Gosselin, de Montréal, représentant de Inter-Canadien, dit « le tournoi de Sept-Îles est le mieux organisé et le plus rémunérateur des huit tournois du genres auxquels nous sommes associés dans le province. » La journée débutait pas un brun suivi par le tournoi. Ensuite les joueurs et les invités pouvaient se détendre au cocktail, au souper puis à la soirée récréative. Monsieur Jean-Pierre Ferland est invité d’honneur. Cette journée coordonnée par Claude Turcotte a permis de récolter 15 712 $.

Le 14 août 1994 avait lieu la 5e course de canards à la Rivière-aux-Rochers, à Port-Cartier. Le thème était « Pour une médecine des années 2000 ».

La course permet la récolte de 39 345 $ grâce à la vente de 10 000 canards. C’est sous une pluie diluvienne que se sont massés plus de 1000 personnes pour assister à la course. « Coin Coin » le canard de Mme Santerre gagne la course.

Le 27 septembre 1994 a eu lieu le Grand McDon, qui permet de récolter 4 111,84 $, dont le 74% ira à la Fondation et le 25% aux Œuvres de bienfaisance pour enfants Ronald McDonald. A la suite d’un pari entre le propriétaire du restaurant McDonald de Sept-Îles, Pierre Cyr, et celui de Baie-Comeau, Pierre Hamel, ce dernier devra venir travailler durant une heure de pointe à Sept-Îles ; l’établissement de Baie-Comeau a vendu moins de Big Mac que celui de Sept-Îles.

D’autres activités au bénéfice de la Fondation ont eu lieu, comme le marché aux puces, les tournois de quilles, une soirée Bingo, un déjeuner-bénéfice etc…

OBJECTIF ATTEINT

En février 1995, la campagne avait déjà atteint son objectif avec 1 012 330 $ amassé. Un an d'avance!

 Le 26 février 1995, Jean-Pierre Maltais, président de la 2e campagne, poussait un coup de gueule et s’exprimait au sujet des coupes budgétaires prévues. « Après tout, lorsqu’une population comme celle de la Côte-Nord se prend en main et contribue pour plus de 3.4 millions $ en équipement médicaux nécessaire pour être soignée sur place, je crois qu’elle mérite un peu plus de considération de la part de ces maîtres de la bureaucratie. » disait-il.

 Le 7 juillet 1995, par une température splendide a eu lieu la 4e Journée de Golf Inter-Canadien. La journaliste de TVA, Jocelyne Cazin était l’invité d’honneur de cette journée et Marcel Poulin alors président de La Fondation, lui a remis une toile l'artiste-peintre Muriel Bijould. Belle participation avec 43 équipes de 4 joueurs pour le tournoi et 300 personnes au souper. On a récolté de 19 675 $ auxquels Jocelyne Cazin a ajouté 325 $ pour faire un chiffre rond de 20 000 $. La journaliste fut tellement emballé l’accueil, qu’elle a décidé de poursuivre sa visite de plusieurs jours sur la Côte Nord. Elle s’est rendue au Havre-St-Pierre et aux Îles de Mingan. Le tournoi devient si populaire que des hommes d’affaires qui voulaient s’inscrire, n’ont pas pu y avoir accès. Cette populaire journée compte une liste d’attente à chaque année.

La 6e course de canards se déroulait le 6 août 1995, sur la Rivière-aux-Rochers à Port-Cartier. Le canard «Jojo» est le vainqueur et permet à son propriétaire George Keays de gagner 5 000 $. C’est par une superbe journée ensoleillée et chaude, qu’un millier de personnes étaient présentent sur les abords de la rivière. La course permet de récolter 46 346,73 $, quelque 6 000 $ de plus que l’an passé.

LES TROIS OBJECTIFS DE LA CAMPAGNE SERONT CONCRÉTISÉS AVANT LA FIN DE LADITE CAMPAGNE 

En septembre 1995, on annonce que la table de fluoroscopie sera opérationnelle dès février 1996 (mais elle sera installé fin mars finalement, n.d.l.r) et qu’on aura aussi complété à cette même époque l’aménagement d’une salle polyvalente pour les usagers des soins prolongés, de même qu’on aura instauré le programme des soins palliatifs.

Jean-Pierre Maltais février 1996 :

« Certains seront portés à croire que tout devrait s'arrêter là, que la Fondation a rempli sa mission. Au contraire, la Fondation doit être là pour rester. Bien entendu, la grosse "quaincaillerie" est maintenant en place, mais il y aura toujours une liste d'épicerie de "petits bidules" à acquérir ou à remplacer. (...) Des équipements à la fine pointe de la technologie permetteront de maintenir chez nous une haute qualité de services médicaux qui n'a rien à envier aux autres régions du Québec. »

La Fondation, un organisme essentiel pour les Nord-Côtiers

On comprend ici l’importance de La Fondation qui œuvre fort pour des équipements et des soins essentiels. De sa création à 1995, et par le biais de 2 campagnes de souscription La Fondation a permis :

  • d’acquérir un scanner (tomodensitomètre), qui a permis d’épargner 4 268 000 $ entre 1991 et 1993.

  • d’aquérir un appareil en ultrasonographie

  • d’aquérir un appareil d’échographie obsétricale

  • d’implanter une unité de médecine nucléaire

  • de construire une maison d’accueil (Richelieu)

  • de financer une table de radiofluoroscopie

  • d’aménager la salle polyvalente pour les usagers des soins prolongés

  • d’instaurer un programme de soins palliatifs.

Toutes ces réalisations étaient capitales pour la population de la région. Sans La Fondation je me demande si nous aurions pu avoir ces soins, quels auraient été les conséquences financières, médicales ou émotionnelles, la population serait-elle en moins bonne santé, la population aurait-elle diminué à cause du manque de soins médicaux, etc. ?

Ce qui ressort avec force, c’est la générosité exceptionnelle de la population et des entreprises de la région. Animés par un profond désir de soutenir La Fondation et nos hôpitaux, ils démontrent chaque jour que les soins de santé sont au cœur de notre communauté. Cette solidarité précieuse témoigne d’un engagement collectif où chacun joue un rôle essentiel pour le bien-être de tous.

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